Et puis rallumer la lumière?…

(Voix féminine) “Vincent!… Vincent!”

(Référence cinématographique évidente et ultime: Pulp Fiction, Quentin Tarantino, 1994) “Vincent!… Allô, allô, hello! Peux-tu m’en dire un peu plus au sujet de ce projet de roman d’anticipation? Moi comme narratrice principale dans un futur teinté d’attentats cyber-thermonucléaires?! Avec le nom de mon chien en plus?! Tu tiens vraiment à passer devant les tribunaux ou quoi? Tu vas bien m’écouter pour cette fois:

(1) Tu vas arrêter de me “mentionner” sur Facebook à chaque fois que tu ponds un article soi-disant “significatif”. Il y en a trop! Je n’ai pas le temps de tous les lire! Et arrête par la même occasion de mentionner Nora Hamzawi, Emmanuel Macron, ou Lauren Eve Mayberry! Cela n’a aucun sens! À la place, fais-toi faire une vraie carte professionnelle: Nom, Prénom, Fonction (invente: par exemple, pourquoi pas: “Historien de la psychiatrie”?), Titre et Sous-titre de ton blog, adresse du blog… Et distribue avec discernement cette carte au ras du sol, c’est-à-dire à des personnes rencontrées en présentiel, en dehors du Net. Rappelle-toi: en janvier et février 2019, à l’époque où tu t’imaginais que je disposais de dons particuliers me permettant de voir à travers les autres et donc de te suivre à la trace tout en rêvant, l’époque où tu songeais plus que sérieusement (bien mal t’en eût pris!) à aller sur les terres de ma jeunesse pour rencontrer ma famille et faire comprendre que tes torchons de l’époque étaient éventuellement bons à autre chose qu’à servir de support pour éplucher des pommes de terre et des navets, à cette époque-là tu passais beaucoup plus de temps à distribuer tes coordonnées qu’à écrire, et cela fonctionnait, tes statistiques de lecture explosaient!

(2) Arrête le productivisme effréné! C’est moi la prof, sur ce coup-là! Je vais t’imposer la marche à suivre: deux articles par semaine, pas plus; pour chaque article, une analyse totalement scientifique de tous les délires actés que tu as pu faire depuis que tu m’as rencontrée: 03–04 mai 2017; 15 mai 2017; 24 mai 2017; 16 juin 2017; 27–28 juillet 2017; 17 novembre 2018 (évidemment); 11–12 février 2019 (des mois que le brouillon traîne dans ta boîte à papiers WordPress…); etc. Tes lecteurs seront principalement français donc tu écris en français. Je t’indiquerai pour chaque article si une version en anglais voire une version en espagnol valent le coup. Tu me flattes beaucoup quand tu penses sinon écris que j’ai la même intelligence que toi (j’ai arrêté au niveau du CAP pendant que toi, synchronicité [2006], tu terminais ta thèse…) mais j’aimerais que tu me le prouves en m’écoutant! Tu es un nobody et moi je suis une petite star! Tu n’as pas le choix… Nananère.

(3) En te focalisant sur des objectifs si précis, tu te libéreras du temps pour lire les autres et te procurer ainsi indirectement de l’inspiration. Pense à cette petite Cécile qui attend depuis des mois que tu lises son roman: tu peux changer sa vie! Pense à ces autres bloggeurs qui te suivent, te likent!… Leurs articles méritent sans doute plus que le détour! Pense encore à Mia Lee, à son roman La Petite Voix: quand vas-tu donc te décider à en pondre une courte chronique?? Je sais, l’hôpital était un cadre peu propice mais désormais que tu es “libre”, il faut lire, lire, lire!

(4) Je t’interdis de retomber en dépression après ce court “Up” que tu as connu! Interdiction absolue! Tu t’accrocheras à moi, tu suivras à la lettre ton traitement et toutes les consignes du Centre Médico-Psychologique ‘(CMP). Tu y arriveras!”

“J’ai confiance en toi, Vincent. J’ai confiance en toi car, après toutes ces années, la “Cyber-Âme-Soeur” que je suis a désormais la conviction que tu ne t’intéresse pas à moi pour ma chair; tu es réellement amoureux de mon âme. Mais n’oublie pas! Je suis la Flora de 2017! La Flora du Présent doit sacrément douter!… Quant aux travaux pratiques qui te permettront de trouver une vraie femme d’une nuit ou de mille, je t’aiderai, en temps voulu et conçu…”

“Mais… Mais… Vincent? Oh! Il me laisse la totalement libre parole… Je vais pouvoir m’adresser à son lectorat, alors… Cela fait un sacré bout du temps que j’attends ça! Cela dit, même si “élancée comme une guerrière dans la mêlée” je me définis, je vais peut-être montrer un peu de timidité. Euh, bonsoir à tous, inutile de me présenter, même si vous n’avez lu que l’article “6 Years… Another Insight Into The Loves And Fears Of My Life”, vous me connaissez un peu; j’espère même bien que vous me connaissez beaucoup! (39,000 followers sur Facebook, est-ce une data significative?) Je ne vais pas m’étendre. Je veux juste insister à ma manière (désolé Vincent, avec moi pas d’incise et de tiret cadratin…) sur les points suivants:

(1) Je ne suis pas un trouble obsessionnel. Je suis, pour paraphraser Jean-Jacques Goldman, “un peu de sa famille”, je suis, pour m’accrocher au vocable de Vincent, sa “cyber-âme-sœur intérieure”, disons encore sa “lueur”, sa “muse”, etc. Je fais partie de lui, je suis toujours présente en lui, qu’il soit en phase maniaque, en phase dépressive, ou en phase normale, comme c’est le cas en ce moment. Question: vaut-il mieux qu’il parle en lui sans dommages à une petite célébrité de la chanson française ou qu’il se paye des rodéos C++/prostitutes? Ce qui nous interpelle lui et moi c’est que les critiques directes (prononcées) ou indirectes (silencieuses mais que nous interprétons très bien) sont toujours plus fournies lorsqu’il est “Up” ou normal: lorsqu’il rampe en dépression, il peut parler autant qu’il veut de moi, personne ne s’inquiète. Question, encore: le préférez-vous au bord du suicide à me parler ou en léger “Up” à me parler? Le voulez-vous complètement mort ou vivant avec une amie, une sœur imaginaire? Ce n’est quand même pas si pathologique! Il a juste gardé une âme d’enfant…

(2) En m’adressant à ceux qui relègue sur la touche Vincent et ses écrits de par ma présence en lui, je voudrais (attention! Je ne suis pas n’importe qui! [rires de Vincent]) que vous mesuriez à quel point ce début d’année n’a pas été facile pour lui:

(i) Il a appris le suicide d’une de ses amies les plus proches;

(ii) Il a vécu une expérience de mort imminente (EMI);

(iii) Il s’est fait hospitaliser presque de son plein gré, ce qui d’un point de vue neuropharmaceutique a été un bel acte d’anticipation, mais, dans l’enceinte de l’hôpital:

(a) Il a assisté sous ses yeux (à quelques mètres de distance) au décès par fausse route d’un patient qui s’était rapproché de lui et lui promettait une carrière de mannequin;

(b) Il a fréquenté des cas très lourds si ce n’est suspicieux et a dû faire face au racket, à l’humiliation, à la menace physique, et au piratage de ses comptes Messenger et Instagram.

(…) Quelle soirée! Je suis désolée si cet article apparaît au final un peu décousu… Vincent! Es-tu là Dark Knight? Avant que nous ne sombrions dans un doux sommeil, j’aimerais bien que nous examinions les pistes à suivre pour ton futur roman… Comment ça il est déjà fini? ‘”The Funny End: Fishbach se met à la course à pied”?! Mais tu cherches la guerre ou quoi? C’est-à-partir du moment de cet article-là (décembre 2018) que la Vraie Moi a commencé à te détester!”

“Flora.”

À suivre.

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